Harcèlement Scolaire : le vaincre c’est possible La MPP
2021
- > Un ouvrage pour lutter efficacement contre le harcèlement (l’intimidation) en milieu scolaire.
- > On y développe la méthode de la préoccupation partagée, non blâmante, c’est-à-dire la mise en place d’actions pour mettre un terme au harcèlement en engageant les intimidateurs, d’une part ; en apportant aux élèves cibles un soutien et un bien-être au sein de la communauté éducative, d’autre part.
- > C’est un ouvrage très clair proposant des exemples précis, des études de cas et des fiches pour se former à la méthode.
- > C’est l’ouvrage à lire pour la mise en place du programme pHARe.
Un climat scolaire serein est l’une des conditions pour assurer la réussite des élèves. La qualité de vie à l’école concerne tous les acteurs de la communauté éducative. C’est une des conclusions du rapport PISA.
La méthode de la préoccupation partagée s’inspire de la méthode du psychologue estonien Anatol Pikas (1928 – 2021) qui a objectivé que les intimidations relèvent d’un phénomène de groupe, que ceux-ci exercent une pression sur le groupe entier pour pouvoir se maintenir. Sa méthode est donc de briser l’unité du groupe et de rechercher une issue positive, d’où le qualificatif de « non blâmante » qui lui est applicable. Cette technique est éprouvée avec des taux de réussite très élevés (de 85% à 100%)
dans les établissements européens.
Le livre met en exergue que, dans la plupart des cas, la position des intimidateurs n’est pas toujours confortable et qu’une volonté de se sortir de l’intimidation est latente.
Le lecteur appréciera l’accompagnement à la formation pas à pas à l’aide de fiches d’entretien et d’études de cas pertinentes.
La bienveillance (attitude de diplomate) et la ténacité (différents temps de quelques minutes accordés) tissent le fil d’Ariane maillant la recherche d’une situation de préoccupation partagée et la recherche de suggestions. Le mouvement au sein du groupe des intimidateurs s’en trouve modifié et les élèves s’engagent naturellement dans une mécanique réflexive pour tenter de trouver par eux-mêmes des solutions. La posture du diplomate - ménageant les susceptibilités - permet le rééquilibre du rapport des forces en présence.
Cette méthode est plus un modèle de résolution des conflits par le haut qu’une usine à gaz !